Sorties quelques années après Gundam Wing, 1997 pour les OVA et 1998 pour le film, ces trois OVA (le film n’est qu’une version condensée) marquent le point final de Gundam Wing. On notera que le film ne souffre aucunement de la compression d’histoire car il se permet même d’ajouter des éléments ! Au final, ce dernier vaut plus le coup que les trois OVA initiales. Gundam Wing Endless Waltz est une histoire intéressante qui reprend l’ambiance théàtrale qui est l’image de marque de la série.

Attention, cet article peut comporter des spoilers sur le dénoument final de la série Gundam Wing !!

Histoire

Un an après la défaite de Treize, la paix est de retour dans le monde Terrestre et les Colonies Spatiales. Les 4 pilotes Heero, Duo, Trowa et Quatre embarquent leur Gundam sur une navette vers leur ultime direction : le soleil. Ils n’ont plus de raison d’exister avec la paix revenue.

Réléna a mis en place sa politique de paix avec les colonies et le monde s’apprete à fêter Noël dans la joie et l’harmonie. Cependant, un groupe manifeste des intentions de conquête. Marimaia, présentée comme étant la fille de Treize Kushrenada, a monté une organisation qui a pour but de poursuivre les idéaux de son père. Aidée de Deikim Barton, elle va kidnapper Réléna afin de prendre le pouvoir.

La guerre qu’on croyait alors terminée est repartie.

Les Serpents de l’armée de Mariemaia débarquent sur Terre

Aperçu

Endless Waltz est, comme dit plus tôt, le point final à Gundam Wing. La réalisation de ces OVA/Film est un cran nettement au dessus de la série TV qui souffre parfois de mauvais passages animés dans son déroulement. Ce qui choque le plus avec Endless Waltz est bien entendu le mecha-design ô combien exagéré et très spectaculaire. On quitte carrément le Real-Robot pour arriver sur des effets visuels sur les mechas dignes d’élévation au stade divin des machines. En effet, le WIng Zero se voit équipé de véritables ailes ! Bien qu’elles soient toujours mécaniques, la scène où il les déploie avec les plumes volantes n’en reste pas moins marquante. Le Deathscyte Hell Custom fait partie des design les plus impressionnant de la saga avec son aspect démoniaque, ses ailes de chauve souris, etc. Bref, difficile de rester de marbre devant toute l’émotion qui passe à travers ces versions remaniées d’Hajime Katoki.

Passons quand même sur le reste de cette production, même si le mecha-design est un des points forts d’Endless Waltz, le reste n’en est pas moins bien travaillé. En effet, le développement des personnages est un poil mieux que la série, il est plus concis en fait, plus défini. Gundam Wing avait comme défaut majeur de vouloir condenser les évènements des trois premières productions Gundam en une série TV, rendant le scénario indigeste parfois. Ici, l’histoire est centrée sur un évènement majeur avec le développement des personnages qui y est lié. Ne nous méprennons pas non plus, on a toujours autant envie de voir Réléna se prendre un coup de beam rifle.

 

Conclusion

Endless Waltz relève grandement le niveau de Gundam Wing, de nombreux points positifs, une ambiance prenante et une histoire bien plus intéressante que de nombreux passages de sa série d’appartenance. On ira pas jusqu’à la classer dans les oeuvres cultes, mais elle a beaucoup d’avantages qui font d’elle une production de grande qualité.


 

  • Titre original : Shin Kidousenki Gundam Wing Endless Waltz 新機動戦記ガンダムW: ENDLESS WALTZ
  • Histoire originale : Yoshiyuki Tomini, Hajime Yatate
  • Réalisateur : Yasunao Aoki
  • Scénario : Katsuyuki Sumisawa
  • Character Design : Shukou Murase
  • Mechanical Design : Hajime Katoki, Junya Ishigaki, Kunio Okawara
  • Directeur de l’animation : Yoshihito Hishinuma
  • Musiques : Kô Ôtani
  • Production : Bandai Visual, Sotsu Agency, Sunrise

Dates de sortie

  • Japon : 1997 (OVA), 1998 (Film)
  • USA : 2001
  • France : mai 2003 (Film et OVA)